Pour mieux nous connaître, retrouvez ici des commentaires sur les Gedourion ar Mintin
Voici l'avis d'un frère de Timadeuc :
"Deux de mes frères bretonnants ignoraient le premier des termes, à plus forte raison, le béotien que je suis dans ce domaine, alors je vous recopie plus bas ce qu'ils disent d'eux-même, et vous met le lien qui vous permet de compléter vos connaissances sur eux.
Ils sont venus, et l'on a pu s'apercevoir qu'ils étaient aussi doués pour les chants en breton (offertoire donné par eux avec amplitude, bons timbres et j'en passe), que pour le grégorien (très à l'aise dans le Credo III), ou les 1/2 croches de Maurice Roger (en français), et j'ai cru comprendre que leurs talents ne s'arrêtaient pas là...
Un groupe de jeunes et d'adultes jeunes à l'aise dans leurs baskets...et catho, l'un d'eux m' a dit qu'il y a des personnes qui n'en revenaient pas ... Merci de votre passage chez nous ! [...]"
YM (Source : http://jeunestim.over-blog.com/article-gedourion-ar-mintin-a-timadeuc-37770107.html )
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" [...] Comme partout encore, les chrétiens se réaproprient leur Foi, dans la culture qui est la leur: celà explique le Tro Breiz “nouveau” qui fait tourner la Bretagne depuis quelques années, celà explique des communauté bretonnantes comme Minihy Levenez dans le Léon, les fraternités comme les Gedourion dans le Morbihan… et quelle ferveur! Mais cette ferveur est ailleurs perceptible d'une manière sans doute identique (Paray le Monial, Festival de Chartres, etc…) [...]
(Source : http://prod-crjbretagne.integra.fr/blog/?p=720 )
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Découvrez l'article que le PELERIN MAGAZINE a consacré aux Gedourion en novembre 2013.
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Dans LA NEF (novembre 2012) :
En 1999 quelques jeunes catholiques du diocèse de Vannes, passionnés de culture bretonne, se réunissent dans le but de trouver comment faire servir cette culture bretonne à la nouvelle évangélisation. Leur démarche rencontre celle d’un fidèle qui cherche un groupe pour animer (et réanimer…) des veillées d’adoration du Saint Sacrement.
L’année suivante, aux JMJ de Rome, Jean-Paul II lance cet appel aux jeunes ; « Soyez les veilleurs de l'aube, les sentinelles du matin. » Le groupe décide de s’appeler « les veilleurs de l’aube », en breton : Gedourion ar mintin. Ce qui fait également référence à un vers du grand poète vannetais Yann Ber Kalloc’h : « Me zo er Gedour braz én é saù àr er hleù, holl kened er bed é, én noz-mañ e viran »(Je suis le grand veilleur debout sur la tranchée, c'est sur toute la beauté du monde qu'en cette nuit je veille.)
Au départ, les Gedourion ont donc pour vocation d’animer des veillées d’adoration eucharistique, par des cantiques bretons et des musiques instrumentales bretonnes. « D'un côté, disent-ils, ces veillées sont proposées pour amener au Christ des gens éloignés de Dieu et de l'Eglise ; et d'un autre côté pour réhabiliter et faire redécouvrir à l'intérieur même de l'Eglise le riche répertoire de cantiques bretons qui a été délaissé et quelque peu oublié depuis la fin des années 50 par souci d'une certaine modernité. » Si l’on ajoute que les Gedourion interprètent également des chants latins, et qu’ils cherchent à participer également aux messes et offices liturgiques, on aura compris qu’ils se battent pour que la liturgie ressemble un peu à une liturgie, dans une région particulièrement sinistrée de ce point de vue.
Et pour que leur combat puisse remporter quelque succès, il leur faut proposer des « animations » de grande qualité. C’est ce à quoi ils travaillent en permanence. Tant sur le plan du choix, de l’harmonisation et de l’interprétation des cantiques bretons, que de l’organisation du temps pour des veillées réussies (et d’un authentique sens liturgique quand il s’agit de messes et que le clergé veuille bien jouer le jeu…).
Leurs veillées eucharistiques sont un modèle du genre. La savante disposition des cantiques, des plages de silence, de musique instrumentale (orgue, harpe celtique, flûte traversière en bois…), de lectures de brefs textes d’auteur spirituels, compose un écrin sonore et spirituel de grande beauté pour le Saint Sacrement, et cette organisation musicale et religieuse du temps aboutit à une suspension du temps dans la contemplation.
Le dernier CD des Gedourion est déjà ancien et il serait sans doute bon qu’ils en enregistrent un nouveau. Toutefois, aucun enregistrement ne peut rendre justice à ce qu’ils réalisent dans les églises.